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Tourisme

Cirta, la cité imprenable et capitale numide à Constantine, la céleste, l’illuminée, capitale de l’est algérien, capitale du savoir et de la culture et foyer de la pensée humaine, cette magnifique ville vous accueille les bras ouverts pour découvrire son majestueux site, sa glorieuse histoire et toutes ses autres innombrables merveilles.

Le chemin des touristes:

Une des curiosités de la ville de Constantine est bien le « chemin des touristes« . Cet aménagement permettait de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute leur longueur.
Le « chemin des touristes« , inauguré en 1895, est l’oeuvre de l’ingénieur-constructeur Frédéric REMES. Long de plus de deux kilomètres et demi, ce sentier est accroché aux parois du ravin, passant d’une rive à l’autre.
C’est donc autant la prouesse technique que l’intérêt touristique qui retiennent l’attention.

Je vous propose tout d’abord le plan des gorges comprenant les principales curiosités jalonnant le « chemin des touristes », puis une découverte de cet itinéraire réalisé à partir de plusieurs documents décrivant cet ouvrage.

chemin des touristes

 

En partant du sud (porte de Sidi Rached) l’accès se fait par une série d’escaliers et de plans inclinés. On découvre, rive droite, à une centaine de mètres en amont du pont du Diable le « rocher des Martyrs ». Sur la rive gauche l’on aperçoit, dressé sur son éperon rocheux, la mosquée de Sidi Rached.Le chemin suit alors la rive droite du Rhumel en serpentant dans les anfractuosités du rocher à une hauteur moyenne de 30 à 50 mètres au-dessus de l’eau.

 

Un peu en aval, un petit barrage dévie les eaux vers un canal souterrain, situé rive gauche, et qui traverse tout le rocher pour aller alimenter la chute artificielle de 128 mètres du moulin La vie. Avant d’atteindre la passerelle Perrégaux l’on découvre deux grosses piles d’époque romaine. Elles peuvent être les vestiges d’un pont (pont d’Antonin), mais plus vraisemblablement ceux d’un sanctuaire ou d’un moulin.
Passée la passerelle Perrégaux se trouvent les bains de César dominant le gouffre. Ils sont alimentés par une cascade et des eaux thermales.
En continuant sur la rive droite on arrive au hammam de Salah Bey alimenté par des sources chaudes. Le Bey y descendait régulièrement en empruntant un escalier taillé dans la roche et dont on peut encore voir les traces en dessous de la medersa.
En face sur la rive gauche restent les ruines d’un aqueduc romaiUn peu avant le pont d’El Kantara, au niveau de la gare, subsistent sur chaque rive les piles d’un ancien pont romainAu niveau du pont d’El Kantara, il existe un autre accès à ce chemin.

Après le pont d’El Kantara le chemin entre sous la voûte creusée par le Rhumel. Cette voûte longue de 300 mètres environ, est effondrée en deux endroits.
Sous la voûte deux passerelles métaliques permettent de passer sur la rive gauche, et de revenir vers la rive droite mais beaucoup plus bas.

L’on découvre ensuite sous la voûte des stalactites et des stalagmites, et le bassin d’une source pétrifiante.
Sous la voûte suivante, de plus petites dimensions, se situe la grotte de l’ermite Ben Maklouf.

Le chemin passe sous un dernier arc naturel avant de déboucher sous le pont de Sidi M’Cid.
Le parcours continue en suivant la rive droite jusqu’au pont des Chutes. Sur l’autre rive des citernes alimentent une seguia destinée à l’irrigation des jardins de la vallée.

 

vv

CCIR Constantine || Réalisé par SMS

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